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L'église de Saint-Sandoux (anciennement « Maismac ») fut donnée à l'abbaye de la Chaise-Dieu vers 1078-1080. Au milieu du XIIIe siècle, la seigneurie de Saint-Sandoux étaient aux mains des Latour, qui y possédèrent un château au moins à partir du dernier quart du siècle. Les habitants formaient alors une communauté villageoise, qui obtint du seigneur la fixation du montant de la taille ( 1280 ).
Le dessin de Saint-Sandoux figure dans l'Armorial de Guillaume Revel et une transaction contemporaine entre le seigneur et les représentants des habitants (1465) réglementa l'organisation de la défense: les habitants, qui avaient l'habitude de se réfugier dans le château du seigneur, durent participer au guet, au paiement des gages du capitaine, à l'entretien de la fortification; leurs représentants avaient la garde des clés. En 1518-1527, les habitants (environ 80) disposaient, moyennant le paiement de cens, de « chambres » et de caves dans le fort protégé par un rempart et par des fossés.
L'église s'élève au milieu d'un petit quartier circulaire, entouré au XVe siècle d'un rempart, dont il subsiste des vestiges architecturaux, et d'un fossé (remplacés par de larges rues). L'église était fortifiée au milieu du XVe siècle (choeur surélevé, clocher crénelé) (cf. le dessin de Revel) . Le château seigneurial, adossé et incorporé au rempart a aujourd'hui disparu.
Gabriel Fournier,
Professeur Honoraire de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.
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