Les Forts Villageois d'Auvergne...
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Fort de Vodable

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    HISTORIQUE

Le château, dont l'existence est attestée depuis le XIe siècle, fut attribué, lors du partage de l'Auvergne au milieu du XIIe siècle, à la branche des comtes dauphins, qui, à la suite de l’intervention de Philippe Auguste, reconnurent le tenir en fief du Capétien (1262). Au cours du XIIIe siècle, ces princes manifestèrent un intérêt particulier pour cette région du Cézalier, ainsi que l’attestent la fondation de l’abbaye cistercienne de Mègemont (1206) et le contrat de pariage prévoyant la construction d’un château et d’une ville franche à Dauzat (1217) : vers la fin du siècle, ils choisirent Vodable comme leur principale résidence.

En 1262, une situation financière difficile obligea le comte dauphin Robert Ier à accorder à la communauté de Vodable des franchises, qui, dans les années suivantes furent étendues, avec des nuances, à plusieurs autres villages de la châtellenie : au milieu du XIVe siècle (1357, 1368), les habitants de la châtellenie rachetèrent les corvées d’entretien au château, tandis que ceux du village obtinrent d’être dispensés du paiement des gages du capitaine, tout en conservant le droit de se réfugier dans le château.

Vodable était alors le siège de marchés et de foires et des familles chevaleresques avaient été « chasées » dans des manoirs installés dans le village. Celui-ci était partagé en deux quartiers, relevant chacun d’une paroisse distincte : le Marchidial au nord-est (paroisse de Ronzières), le Bourg au sud-ouest(paroisse de Colamine). Avant la fin du XIVe siècle, les comtes dauphins abandonnèrent Vodable pour s'installer à Mercœur/Ardes : le village de Vodable avait été alors en partie ruiné par la guerre.

Les deux quartiers du village sont fixés au pied du piton rocheux portant le château. D’après l’Armorial de Guillaume Revel (milieu du XVe siècle), le quartier septentrional (Marchidial) était protégé par un mur sommaire, dont le tracé est conservé dans le parcellaire et dont il subsiste quelques vestiges, notamment une porte. Dans l’état actuel de la documentation, il est difficile de préciser la manière dont le Bourg était inséré dans le système fortifié à la suite de l’intervention de Philippe Auguste. 

Gabriel Fournier, 
Professeur Honoraire de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.

 

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