Une publication de la Revue Auvergne et plusieurs articles parus dans La Montagne permettent de dresser un état des lieux préoccupant.
"Les fortifications villageoises ont profondément et durablement Néanmoins, la sensibilisation qui se fait jour actuellement chez les élus et les habitants permet d'envisager pour l'avenir un nouveau regard sur ces "gisements patrimoniaux" : la qualité de leur tissus et de leur architecture en fait effectivement des ensembles à forte valeur patrimoniale. Malheureusement, la plupart sont délaissés et non reconnus au titre des sites et monuments protégés et, de ce fait, ils demeurent très fragiles. Leur redynamisation passe nécessairement par un nouvel usage. Il est très important qu'elle soit portée par un projet permettant de réintégrer ce quartier du village dans la vie communautaire. En effet, le fort villageois était à l'origine un espace de vie collective destiné à protéger la communauté durant une épreuve. Il paraît donc intéressant de rechercher aujourd'hui des usages qui ont aussi une vocation de rassemblement ou activités collectives pour les habitants et les visiteurs du bourg. Reste à définir un programme. Celui-ci doit être élaboré avec la participation de tous les partenaires (élus, associations, habitants) susceptibles de s'impliquer dans la réalisation. Il doit par ailleurs s'appuyer sur les caractéristiques de composition de ces quartiers fortifiés, qui sont différentes d'un village à l'autre. La composition ne résulte pas seulement d'une analyse spatiale ou esthétique, mais relève également d'une analyse qualitative portant sur les valeurs techniques, sur les valeurs d'usage et aussi sur les capacités relationnelles de ces quartiers avec le reste du village. Ces conditions nous semblent être un préalable indispensable à la revalorisation des forts villageois, lesquels, rappelons-le, constituent une grande richesse pour l'Auvergne." Gabriel Fournier, Françoise Lorgeoux et Jean-Paul Vernet L'article paru dans La Montagne le 31/07/01 dresse un état des lieux pessimiste en évoquant les communes de l'agglomération clermontoise où la pression immobilière a fait disparaître les quartiers fortifiés. Les communes rurales sont également évoquées. "… Ailleurs, dans les petites communes, ont a cru bien faire en faisant abattre certains éléments qui menaçaient ruine … Combien de passages couverts ont été élargis, combien d'enceintes ont été éventrées pour faire place à des rues en bonne et due forme, question d'amener la voiture ou le tracteur au plus près des loges…" Autres problèmes soulevés ceux posés par la réhabilitation : accès des engins et des matériaux, surfaces utilisables réduites sauf a réunir plusieurs parcelles. En conclusion, rien ne se fera sans une volonté collective forte impliquant l'État, la Région, le Département, les communautés de communes et les associations. Article La Montagne : Ces villages malades de leur cœur – J.L Phélinas |
Création de site Web administrable et hébergement Internet par Net15